La situation à ce jour est la suivante : la promesse d'embauche a été effectuée par son ancien employeur (l'entreprise COVED) et visée par la préfecture en lien avec la Direction Départementale du Travail et de la Formation Professionnelle (DDTEFP). Désormais dans les mains de l'Agence Nationale de l'Accueil des Etrangers et des Migrations (ANAEM) et du ministère de l'intérieur, le dossier devra être approuvé et envoyé au consulat de France en Côte d'Ivoire où Pierre, déposera en parallèle, sa demande de visa long séjour. L'engagement personnel du préfet, qui nous a été re-confirmé par lettre, doit faciliter le processus qui, désormais, engage les ministères concernés et le consulat de France à Abidjan. Le bon déroulement de cette procédure constitue la préoccupation actuelle du comité qui demande des garanties à la préfecture.
Malgré tout, c'est dans ces conditions que
Pierre a décidé de son départ en Côte d'Ivoire, ce jeudi 11 octobre.
Le comité reste doublement mobilisé, ici par le suivi des procédures administratives, l'organisation d'actions solidaires, et là-bas grâce aux contacts pris sur place.
Le 24 novembre prochain, un concert de soutien sera organisé à la Halle aux Grains de Lavaur. Plus d'infos bientôt.
D'ici là, le comité accompagnera Pierre à l'aéroport de Toulouse-Blagnac, et donne rendez-vous à tous
mercredi 10 octobre à 19h, rue Biro Carretos, autour d'un pot de l'amitié, pour lui souhaiter un bon voyage et un retour rapide à Rabastens (apportez vos plats, contenants, contenus...).
Le pot de départ organisé mercredi soir a rassemblé de nombreuses personnes venues, une fois encore, dire leur soutien à Pierre. Les médias étaient également présents. Notre ami est parti ce jeudi 11 octobre à l'aube, emmenant dans ses bagages les dessins que lui avaient spécialement préparés les enfants du quartier. Durant son séjour en Côte d'Ivoire, le Comité de soutien sera plus que jamais un Comité de vigilance, notamment en accompagnant le processus administratif, afin que Pierre revienne le plus tôt possible, parmi nous, à Rabastens.
